samedi 8 novembre 2014

DE KETAMBE A PULAU WEH

Départ à 9h en voiture jusqu'à MEDAN grosse grosse ville pour Sumatra,Arrivée à 18H pour reprendre un bus de nuit à 20h30 et arriver à BANDA ACEH à 7h du matin puis 2 h de ferry et encore 1H de taxi pour rejoindre IBOH,une petite crique réputée pour ses fonds magnifiques.

Encore 20 min de marche à travers la jungle pour atteindre notre guesthouse Yulias où nous resterons 4 ou 5 nuit.Cette marche je l'ai faite seule car franchement vu la chaleur,l'humidité et la fatigue,je ne me voyais pas imposer cette marche au enfants avec nos lourds sac au dos.
Une fois négocié le prix 14€ nos deux chambres sur pilotis avec les poissons chirurgiens juste sous notre balcon,un bateau est venu nous chercher.
Il a fallu attendre 14H car la charia impose de ne pas faire de commerce certains jours pendant certaines heures.

Les garçons ont tout de suite sauté dans l'eau,une plongée pour Alex et Titouan se fera les prochains jours,32€ la journée avec repas et 2 plongées,ils sont ravis.

Notre passage à BANDA ACEH a été rempli d'émotion.
D'abord par l'accueil des habitants qui nous remercient de venir les rencontrer et nous témoignent une curiosité bienveillante.
Le tsunami de 2004 est encore très présent dans la mémoire de cet instituteur qui travaille en tant que taxi avant d'aller s'occuper de ces élèves,chaque habitant a une histoire insoutenable à raconter,tous ou presque ont perdu un être cher.
Il nous emmène voir un bateau plateforme qui fournissait de l'électricité à la ville.Ce bateau est immense il doit peser des milliers de tonnes.Il était à 6kms de là ou la vague de 30 Mètres l'a déposé, selon ce monsieur.
Il nous parle de 300000 morts.Pour la plupart des Achenais ce tsunami est une punition divine et la charia introduite depuis 2002 doit être appliquée,mais même si l'imam de la grande mosquée espère un jour lapider les couples adultères et amputer les voleurs,il reste tout de même des espaces de liberté.A la plage,par exemple,les femmes ne sont pas obligées de se voiler,elles travaillent aussi.
Aujourd'hui la ville est reconstruite,modernisée.
L'île où nous sommes a été épargnée.
Nous n'avions pas prévu cette escapade insulaire mais les diverses rencontres de backpakers que nous avons faites et leurs retours sur cette région nous ont convaincus.
Nous nous sentons en sécurité,je peux me mettre en maillot de bain,je me couvre les jambes et les bras si je dois aller dans le village(quoi de plus normal et respectueux) mais rien de ce que peuvent transporter certains médias au point de rendre les gens parano et craintifs n'est présent ici.

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