DE SAYABOURY A LUANG PRABAN EN STOP !

Il y a une petite liste qui trotte dans nos têtes des diverses choses que nous aimerions expérimenter durant notre voyage, et le stop en faisait partie.

Il a bien un bus pour 60000 KIP/PERS environ 6€ mais on a bien envie de tester le stop !! Nous sommes juste en face de la gare de bus au moins pas de quiproquos.

Nous trouvons une pancarte sur laquelle une gentille dame(qui explose de joie lorsque je lui donne des échantillons pour la remercier !) nous écrit LUANG PRABAN en Lao, notre Sacha en première position, et c’est parti !

Les véhicules défilent, les gens nous sourient, nous klaxonnent, certains s’arrêtent en nous faisant comprendre qu’ils veulent être payés, nous expliquons avec nos modes de vie occidentales dans la tête ce qu’est le stop.

Un pick up rutilant s’arrête, ce monsieur parle très peu anglais mais il semble aller là où nous voulons, nous lui montrons que nous ne voulons pas prendre le bus, tout semble compris.

Après 15 min de route, il s’arrête à une pompe, nous lui donnons 100000 KIP afin de participer au 150000 kip qu’il vient de mettre……..mais dans ces gestes, je sens qu’il demande à Alex cette somme par personne !!!

Nous sommes un peu inquiets durant le trajet ………

Arrivés à la gare de bus, il nous réclame effectivement 500000 KIP !!!

Le guichetier qui parle heureusement anglais sert d’intermédiaire, nous nous sommes mal compris, le stop ne se pratique pas au Laos……….bizarre d’autres backpakers l’avait fait sans souci !!

Dans mon esprit, j’aurai préféré que cet argent profite à une autre personne car entre sa maison et son pick up (neuf tout équipé de tout et tout le tralala en options), il ne doit pas faire parti des Laotiens qui gagnent 360$ par an oui oui vous avez bien lu.

C’est donc un peu refroidis que nous arrivons à LUANG PRABAN.

Nous avons faim, soif, sommes fatigués. Alex et les enfants se posent à un café avec tout notre attirail, Magali et moi partons en quête de notre logement.

15 guesthouses plus tard, nous n’avons rien trouvé de libre ou dans nos tarifs. Alex et les enfants prennent le relais pendant que nous dégustons de délicieuses lasagnes au vrai bœuf !!!

Les garçons rentrent bredouillent à leur tour, cela fait 3h maintenant que nous cherchons….. une heure plus tard nous trouvons enfin une guesthouse très sommaire mais le principal étant propre(nos lits)le tarif étant parfait pour nous 16€ les deux chambres doubles, nous sommes HEUREUX !!!Bon je ne vous parle pas de la salle de bain commune…….mieux vaut porter des tongs pour se doucher !!

Nous le savions, nous attaquons les deux prochains mois les plus « routs » concernant les transports et les logements.

Le Laos est pour l’instant plus cher pour nous que la Thaïlande en ce qui concerne les logements, la nourriture et les transports. Nous allons donc rester ici une semaine pour amortir nos frais et diminuer les coûts journaliers.

Les logements les plus sympas furent en Indonésie, et pas seulement car c’est le pays qui nous est revenu le moins cher.

Pendant cette longue recherche, nous avons apprécié la beauté de la ville bordée par le Mékong.Bel endroit où se croisent les ruelles, se cachent de magnifiques temples, se dressent d’anciens bâtiments coloniaux témoin de notre colonisation.Toutes les administrations sont traduites en Français, et puis ………parlons nourriture !!!!

Du vrai pain et plein d’autres spécialités culinaires qui réjouissent nos papilles !!

Ce soir c’est pizza carbonara, un régal !!

Nous décidons ensuite d’aller nous perdre dans une ruelle où se déroule un marché de fruits et autres denrées pour finir sur un immense marché artisanal magnifique !!!

Une nuit qui aurait pu être parfaite si nous n’avions pas été réveillés à 2h30 par une bande de backpakers peu respectueux qui parlaient à voix haute et s’engueulaient ! Nos mûrs étant du papier mâché cela n’arrange rien………… la prochaine nuit je leur saute sur le paleto !!!

Un petit déjeuner à base de sandwich (demain c’est pain chocolat et croissants !!!) et hop nous reprenons les cours après quelques jours de pause due aux nombreux trajets.